L'Histoire du béton cellulaire
Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, les maisons durent s’adapter à de nouvelles exigences en matière d’isolation thermique.
Les savants s’interrogèrent et l’un deux, le docteur suédois Axel Eriksson, ingénieur à l’Institut Royal de Technologie de Stockholm, fit une découverte révolutionnaire. En cuisant à la vapeur un mélange enrichi de chaux, de poudre métallique et de silice dans l’autoclave de son département de recherche, il obtint un matériau isolant, résistant à la compression, au feu et à la moisissure, mais en même temps léger, facile à découper et stable dans ses dimensions ! Les avantages du bois (matériau très utilisé à l’époque) enrichis de "plus" indéniables (il est incombustible)…
Ytong à la conquête du monde !
Commercialisé dès 1929 par l’entreprise suédoise Yxhults Stenhuggeri Aktierbolag, le béton cellulaire Ytong connaît rapidement le succès dans son pays natal. En 1952, une première usine est construite à l’étranger, en Allemagne. A la fin des années 1980, la première usine française est bâtie à Saint-Savin près de Lyon, tandis que les années 1990 voient des usines sortir de terre en Belgique, Hollande, Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Croatie, Slovénie, Bulgarie, Etats-Unis, Chine et Turquie ! Des usines qui ont permis à Ytong d’apporter de nombreuses innovations au béton cellulaire : introduction du joint mince, de l’emboîtement, des poignées...